Moi : Je ne suis pas toi ?!! Qui es « toi » d’abord ?
Toi : Je suis l’indicible qui traverse chaque chose.
Moi : Je n’ai que des brèves réponses intemporelles de ton existence. Comme si je me parlais à moi-même… Vaste monologue intérieur j’ai l’impression…
_ Où es tu ?
Toi : Je suis et ai toujours été là.
Moi : Pourquoi je ne te vois pas ? Pourquoi par moment, je me sens si seule ?
Toi : Parce que tu donnes naissance à tes illusions. Tout est là ?! Tu le vois ? Avec quoi regardes-tu ? A partir de quel endroit ?
Moi : C’est dingue ! Je sens à la fois cette résonnance dans tes mots au fond de moi, comme une évidence. Je n’arrive pas y croire et pourtant… par moment c’est si difficile à vivre. Nous nous sommes déjà aimé ?
Toi : Avons-nous même été l’ombre d’une seconde séparée ?
Moi : Ahahah (sourire)
Toi : Tu peux en rire… Si tu crois en cela, et comme tu peux le croire, tu le vis… ta tristesse, ta solitude… ne sont qu’un tissu de projections illusoires, que tu fais alors l’expérience.
Moi : Et quand j’ai peur ? Qu’est-ce que c’est ? Où es tu dans ces moments là?
Toi : Tu résistes à ce qui est, d’où la naissance de la peur et en ayant la croyance que tu peux mourir à ce que tu es. Je suis là comme à chaque seconde, l’illusion de séparation ne m’éloigne pas.
Moi : Comment faire pour me détendre ?
Toi : Voir que tu es déjà la détente.
Moi : ça a l’air facile à entendre, et à dire… et concrètement ?
Toi : Regarde, écoute, tu me parles, est-ce déjà probable ? Est-ce facile ?
Moi : beh… ça se fait….
Toi : Alors vois encore plus loin que cette illusion de manques, de peurs, de mourir.
Vois encore plus loin, au-delà de la perception, vois celui/celle qui perçoit.
Sens tu qu’il y a quelque chose derrière tout ça ?! Un message plus profond ? Une essence comme en gestation ? Un appel à naître ?
A déchirer le voile de l’illusion, et à te fondre dans ce que tu as toujours été.