Haut Potentiel/Surdoué/Zèbre

Une réflexion sur les HP en lien avec les éveils de conscience de ces temps ci.

Personne précoce-surdoué-ou Haut Potentiel- zèbre, des termes différents pour parler d’un même sujet.
Que l’on soit enfant, ado, ou adulte à Haut Potentiel, cela vient traduire une différence.
Chacun a besoin d’être reconnu dans son unicité, et accompagner avec bienveillance, pour permettre à chacun de s’épanouir avec son potentiel.
Pour moi, être Haut Potentiel, c’est être représentant d’une humanité qui a besoin de changement. 
A travers, cette différence, et cette hypersensibilité, ce sont des êtres qui ont cette ouverture au Monde plus large, ce sont comme des antennes dressées de part le Monde, captant les mouvements de la Vie, autant dans les vibrations hausses, que dans les émotions basses.
Ils vont alors capter le moindre changement, et le moindre déséquilibre dans la société, ils « tomberont malades », en premier, ils auront des « symptômes », ils sauront que quelque chose cloche sans savoir exactement comment ni ou, ni pourquoi.
Non ils ne sont pas fous, ni à mettre de côté, ils sont bien à écouter, pour pouvoir commencer le changement, qu’a tant besoin l’humanité.
Ces personnes ne sont pas plus intelligentes que les autres, elles expriment un monde en perpétuel évolution. Elles sont les prémices du Monde de demain.
Elles portent en elles cette richesse, d’un Monde encore à inventer.
Mais cette sensibilité, peut les rendre fragiles, et vulnérables, pour ceux qui se sentent mis de côté, pas écouté, ou pas pris en compte dans leur différence.
Le HP s’épuise à rentrer dans les normes pas adaptées à l’humain, encore moins à un surdoué.
Il a tant besoin d’être vu simplement dans ce qu’il est, avec parfois ses maladresses, ou ses manques de repères de cette société en perdition.
Il a besoin de sentir que ses perceptions sont une force, celle de pouvoir sentir l’autre, de pouvoir mieux se relier, donc mieux contribuer, pour lui, et pour le Monde.
Ils viennent préparer le Monde de Demain, le Monde d’aujourd’hui.

Mathilde Rebérat.