La Guerre ?
Généralement ce n’est pas un mot qui ouvre le cœur mais qui fait peur.
J’ai envie de vous partager un regard depuis mon expérience par rapport à la guerre.
Pour cela, je vous fais part d’un regard qui s’est forgée avec la Communication Non Violente (CNV).Cela va faire presque 10 ans que je me suis intéressée et formée à l’outil de la Communication Non Violente créée par Marshal Rosenberg dans les années 70.
Il a d’ailleurs énormément œuvré au sein de conflit dont des guerres notamment entre l’Israël et la Palestine et au Rwanda entre les hutus et les tutsis pour y amener de la paix.
Depuis cette approche, qui nous permet de vivre des relations avec plus d’harmonie et d’être en lien d’une manière qui contribue à la Vie, je suis sortie du paradigme des méchants et des gentils.
Le mot « guerre » est même sortie de ma vision des choses.
Je suis d’ailleurs surprise qu’en 2022 nous ne trouvions pas d’autres manières de nous entendre que de sortir des armes pour nous menacer ou nous entretuer. Où est la puissance de l’intelligence et la sagesse collective à l’œuvre pour créer un Monde harmonieux ?
Cela me paraît tellement « moyenâgeux » de vivre avec cette approche là.
Être coupé(e) de soi
C’est être complètement coupé de son propre pouvoir intérieur et de sa responsabilité que de choisir la « guerre ».
C’est souvent vouloir avoir raison et ne pas essayer de voir qu’est-ce qui motive l’autre dans ses choix et ses actions ?
Chacun perçoit le Monde depuis sa colline.
C’est rejeté la faute sur l’autre, c’est croire que l’autre est le responsable de notre malheur, c’est essayer d’asseoir un pouvoir sur l’autre. C’est perdre son pouvoir quand on choisit de voir l’autre comme un ennemi.
L’ennemi extérieur c’est juste entretenir des jugements et des séparations avec la vie en soi même.
Menacer quelqu’un ce n’est pas faire confiance en la vie ni même essayer d’être en lien avec ce que vit l’autre. C’est juste une démonstration de « force » enfin de moyens financiers (oui, faire la guerre, ça coûte cher).
Aujourd’hui dans le monde, c’est un des plus gros marchés financiers que la vente d’armes (la France est d’ailleurs le troisième exportateur d’armes au niveau mondial).
A-t-on si peu confiance en l’autre ? En la Vie ? Pour vouloir s’en protéger à tout prix ?
Quand est-ce que l’on a choisit de nourrir cette guerre en soi-même ?
Quels conflits continuons-nous de nourrir à notre insu ?
Quand on démarre une guerre, il n’y a jamais de gagnants, tout le Monde est perdant.
On ne gagne rien à tuer des êtres humains ou vivants. On n’en sort pas plus glorieux, pas plus fort, pas plus serein.
Il y a bien des enjeux et des choix qui nous échappent dans toutes ces guerres qui se déroulent et se sont déroulées sur Terre.
L’Humanité jusque là n’a pas choisi de mettre plus de conscience sur sa beauté et son joyeux intérieur.
Et respecter la Vie, toutes formes de Vie ce n’est pas encore dans son champ de conscience.
Nous sommes tous là, sur Terre, interdépendants et pourtant nous en sommes encore à se faire du mal.
Avoir un cœur ouvert
Alors oui ça me fait mal au cœur de voir ça, de savoir que des personnes meurent, que des gens préfèrent se tuer que d’essayer de s’entendre.
Je suis triste.
Car faire la guerre c’est être coupé de sa Source.
Et je suis reliée aujourd’hui à une humanité en souffrance, qui nourrit ses colères, ses peurs et ses manques plutôt que sa Joie, son Amour, sa beauté.
Je sais que l’humain est capable du pire comme du meilleur.
J’ai été visité de nombreuses fois mon « pire » et j’ai plongé dans mes ombres, mes peurs, mes jalousies, mes manques, mes jugements, ma violence intérieure.
Chacun peut choisir et faire ce chemin de se relier en conscience et avec Amour à la Vie.
J’envoie plein d’Amour à toute la Terre, à tous les êtres, pour que chacun retrouve le chemin de sa Source intérieure. Et puis surtout je commence en moi-même.
Et je sais que beaucoup d’êtres humains choisissent le meilleur. J’ai foi en ce qui va émerger dans les années à venir même si on va être amené à traverser beaucoup de chaos et de deuils.
Souffle d’Amour vers chacun,
Mathilde